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  • Photo du rédacteurAlain Azeroual

Point sur les Marchés Financiers

Dernière mise à jour : 6 déc. 2022

DU COTÉ DES MARCHÉS


Novembre se termine de la meilleure des manières pour le CAC40 !

C’est le deuxième meilleur mois de l’année (+7,53%) pour l’indice français, après celui d’octobre (+8,75%). Cette dernière séance du mois est marquée par un gain d’ 1,04% à 6 739 points, soit justement le niveau du CAC fin novembre 2021.

Le dernier mois de l’année sera celui de tous les espoirs, un retour vers les 7 000 points est-il possible ? Difficile de répondre.

Côté américain, Wall Street a clôturé en forte hausse après que le président de la Fed ait confirmé que « le moment de ralentir le rythme des hausses de taux pourrait arriver dès la réunion de décembre ».


Le Dow Jones et le Nasdaq ont gagné respectivement 2.18% et 4.41%.

En Asie, la Bourse de Tokyo a grimpé ce matin de 0.92% à 28 226 points. Le CAC40 est attendu aux alentours des 6 777 points en matinée.

Le Brent se négocie à 86,50 $ (+3.50% sur 24h)

L'once d'Or se négocie à 1 755 $ (+1.51%)

L'euro/dollar évolue à 1,042 $ (+0.22%).


C'est une première depuis 17 mois. L'inflation en zone euro a reculé au mois de novembre. Certes, le chiffre reste élevé, très élevé même puisqu'il s'affiche à 10%. Mais nous venons de 10.6%, un record, en octobre et les prévisionnistes n'attendaient qu'une baisse à 10.4%


Explications.

2022

L'année de l'inflation. Nul doute sur le sujet. Et depuis quelques mois nous attendons tous de savoir si le pic d'inflation est derrière nous. C'était notre conviction ici depuis quelques semaines. Nous avons eu une première confirmation il y a quelques semaines avec un chiffre d'inflation en baisse aux États-Unis. Et nous attendions de savoir s'il en serait de même pour la zone euro.


Deux évènements hier ont redonné espoir aux investisseurs.

Et ont provoqué une envolée des indices boursiers américains significative: +4.41% sur le Nasdaq, +3.09% sur le S&P et une hausse des indices européens

après la clôture avec un CAC qui frôle les 6800 points.

Le discours du patron de la FED. Et la publication de l'inflation en zone euro.

Le discours du patron de la FED :

Amusant de voir les médias économiques l'interpréter différemment.

Jugez-vous même.

Titre dans le Financial Times : "Powell douche les espoirs de baisses de taux rapides".

Titre dans le Wall Street Journal : "Les indices boursiers ont explosé à la hausse après que Jay Powell ait indiqué que la FED se préparait à ralentir la hausse des taux d'intérêt".

Le verre...à moitié vide ou à moitié plein.

En fait, et le FT, et le WSJ, ont raison.

Jérôme Powell a indiqué qu'il y aurait encore des hausses de taux d'intérêt car l'inflation était encore très loin de l'objectif de 2%.

Mais il a aussi clairement indiqué que les prochaines hausses de taux seraient moins importantes que les 4 précédentes qui étaient de 0.75%.

ET c'est ce signal de pivot, le premier pivot n'étant pas l'indication d'une baisse des taux mais l'indication d'une hausse plus modérée des taux, qui a enflammé les marchés.

Du côté de la zone euro :

On n'est évidemment pas sortis de la période d’hyperinflation…Loin de là.

Mais la décrue semble avoir commencé et cette décrue met du baume aux cœurs des investisseurs.

Une décrue qui est alimentée par la baisse du prix de l'énergie, pétrole et gaz en tête, et une baisse des matières premières alimentaires.

Là encore, la route jusqu'aux 2% d'inflation est longue mais la détérioration rapide de la croissance européenne va accélérer la décrue de l'inflation.

Conséquences...de ces deux évènements, que les marchés ont jugé comme des bonnes nouvelles, le discours du patron de la FED et le chiffre de l'inflation en zone euro, les indices boursiers ont donc fortement progressé et les taux d'emprunt d'État ont continué à baisser.

Sur le taux d'emprunt d'État à 10 ans qui est le taux de référence : Aux États-Unis on est à 3.60% alors qu'on avait atteint 4.33% il y a quelques semaines, en France 2.40% contre 3.10% et en Allemagne 1.88% contre 2.53%.

Nous sommes en route vers ce que nous avons décrit depuis des semaines comme le "new normal".

Immobilier la baisse : C'est la Une des Échos.

"La baisse des prix s'étend".

Baisse de l'immobilier ancien dans les grandes villes.

Allongement des délais de vente.

Et donc chute en cours du nombre de transactions.

Là encore une retarification "normal" du fait de la hausse des taux d'intérêt.

La hausse des taux d'intérêt réduit significativement le pouvoir d'achat immobilier des ménages et, du fait entre autres du taux d'usure, empêche l'accès à la propriété d'un nombre de plus en plus important de ménages.

Vous connaissez notre opinion.

A titre d'investissement, l'immobilier reste incontournable sur le long terme pour une création de capital, de revenus complémentaires et de protection familiale. Cependant il doit et peut être diversifié et relativement liquide notamment par l’acquisition de SCPI de rendements.


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