Les marchés boursiers restent sous tension avec les promesses de droits de douane de Donald Trump. La volatilité est revenue en ce début d’année sur les marchés, notamment lundi après-midi suite à l’annonce du Washington Post selon lesquelles les droits de douane en préparation porteraient uniquement sur certains secteurs clés. Il n’aura suffi que de quelques heures avant que Donald Trump démente cette information sur son réseau social.

La volatilité est revenue en ce début d’année sur les marchés, notamment lundi après-midi suite à l’annonce du Washington Post selon lesquelles les droits de douane en préparation porteraient uniquement sur certains secteurs clés. Il n’aura suffi que de quelques heures avant que Donald Trump démente cette information sur son réseau social.
Avec le nouveau président américain, les opérateurs des marchés financiers comprennent qu'ils vont de nouveau devoir composer avec un niveau d'incertitude auquel ils n'étaient plus habitués. Or la question des droits de douane reste l’une des principales préoccupations.
Les dernières rumeurs émanent de la presse laissait penser que Donald Trump envisageait un programme tarifaire dit universel, c'est-à-dire s'appliquant à tous les pays, couplés à des droits de douane sélectifs. Il n’en fallait pas plus pour que le dollar perde plus de 1% face aux principales devises.
Sur les marchés actions, le flou était total puisque les valeurs européennes du luxe, de l'automobile et des semi-conducteurs se sont envolées suite à ces annonces. Le démenti cinglant de Donald Trump a certes modéré le mouvement de marché, mais n'a pas inversé la tendance.
L'immobilier de bureaux en Île-de-France a connu une année noire en 2024. Selon les derniers chiffres communiqués par le groupement Immostat, le marché francilien a terminé l'année avec 1.750.400 m² de bureaux nouvellement loués ou vendus à un occupant. Cela représente un recul de 11 % sur un an et une diminution de 21 % par rapport à la moyenne des dix dernières années.

Selon les derniers chiffres communiqués par le groupement Immostat, le marché francilien a terminé l'année avec 1.750.400 m² de bureaux nouvellement loués ou vendus à un occupant. Cela représente un recul de 11 % sur un an et une diminution de 21 % par rapport à la moyenne des dix dernières années.
Pour expliquer ce décrochage, Immostat souligne notamment les nombreuses incertitudes économiques et géopolitiques qui ont freiné les entreprises, mais également l'instabilité politique en France. Pour Virginie Houzé, directrice des études et de la recherche du groupe de conseils en immobilier JLL, « tous ces éléments créent un contexte général mondial incertain et les entreprises ont du mal à se projeter ».
Concernant les loyers, il est en moyenne de 452 euros par m² par an en 2024 pour les bureaux en Île-de-France, soit 6 % de plus qu’en 2023. À ce titre, les quartiers de l'Ouest parisien restent très prisés par les entreprises. L'Est parisien n’est pas en reste puisque le marché des bureaux y a bondi vers la Défense (+60 % de surfaces nouvellement occupées), ou vers la « Première Couronne Nord » (surtout Saint-Ouen et Saint-Denis).
Pour l’année en cours, Immostat n'anticipe un redressement que « marginal » de la demande de bureaux. La hausse des loyers devrait également se modérer dans le quartier central des affaires de Paris.
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